Abraham Estin, médecin humaniste
 
Abraham Estin, gosse de Grodon


 

Dans les années 1973-1976, Abraham Estin a été associé au service d’hospitalisation à domicile de l’hôpital d’Afula en Galilée. Les rencontres qu’il a faites dans ce cadre lui ont inspiré un bon nombre de nouvelles, dont six – en attendant plus – sont mises ici en téléchargement.

La générale et le cordonnier
Il est bien disparate – voire improbable – ce couple d’immigrants russes : le petit cordonnier juif et l’ex-générale de l’Armée Rouge. Chacun à son tour confie au médecin les souvenirs de sa vie conjugale, sous régime soviétique, puis en Israël. Et ces deux récits, également authentiques, ont de quoi surprendre.

Le fermier Saül, l’épicière et le cheval 
Deux sœurs avaient jadis épousé le même jour deux frères… Quarante-cinq ans plus tard, cette histoire digne de Maupassant connaît un heureux dénouement grâce à un travailleur social qui sait « ce que c’est qu’un cheval dans la vie d’un homme ».

A la maison 
Et vous, donnez-vous vos parents à l’hôpital ?

L’école du soir 
Un homme illettré qui, pour la première fois de sa vie, s’entend appeler « Monsieur », sa femme Malka, Reine, qui est vraiment une reine à ses yeux, et l’école, présence invisible entre eux.

Le testament de Verède
Venu au chevet d’une femme en phase terminale de maladie, le médecin l’écoute soliloquer. Après le bilan serein de sa vie, elle entame un plaidoyer passionné revendiquant le droit de mourir dans la dignité, et demandant même directement au médecin de l’aider en ce sens. Pour lui, ces paroles font douloureusement écho à ses propres réticences concernant l’acharnement thérapeutique.

La colonne de feu
Rendant visite à un patient qui a été terrassé par une hémiplégie, Abraham Estin reconnaît en lui un homme qui, comme lui, avait été déporté à Buchenwald. L’âpre confrontation qu’ils avaient eue au camp ressurgit dans cette rencontre poignante et finalement libératoire.

 








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